Blanchet opte pour un centre d’aluminium entièrement automatique de Soenen
Installé depuis plus de 80 ans à Montbrison, dans la Loire, Blanchet groupe réunit en son sein les métiers constituant le clos couvert du bâtiment : charpente métallique, métallerie, ainsi que menuiserie aluminium, acier et feu.
Elle intervient pour une grande variété de clients et de besoins sur toute la France. Du neuf à la rénovation, bâtiments tertiaires ou industriels, équipements sportifs et culturels, monuments historiques… une diversité de projets uniques pour lesquels le savoir-faire Blanchet est reconnu.

Investir en menuiserie aluminium
Investir est une stratégie efficace pour Blanchet qui compte aujourd’hui 140 salariés et dont le chiffre d’affaires atteint 27 millions d’euros. Cette année, la société poursuit son développement en réorganisant et en investissant dans l’atelier de menuiseries aluminium. « L’idée était d’investir dans un combiné qui puisse débiter et usiner de façon linéaire. C’est une évolution de taille », explique Yves Vernay, directeur général de Blanchet groupe depuis 2018. Avec ce centre de débit-usinage, l’entreprise se garantit plus de rendement.
L’investissement dans une machine pouvant produire des châssis en série de manière très compétitive a aussi pour objectif d’augmenter son activité menuiserie aluminium. Celle-ci représente une bonne part du chiffre d’affaires et devrait voir sa part augmenter dans les années à venir, notamment dans le secteur de la rénovation des bâtiments.
Un nouveau centre de débit – usinage automatique aluminium
Industrialiser le process de fabrication des menuiseries aluminium passait par l’acquisition d’une nouvelle machine. Après l’élaboration d’un cahier des charges, une équipe projet a réalisé un benchmarking des différents modèles présents sur le marché. Le choix s’est porté sur le centre de débit usinage du fabricant Belge Soenen, qui répondait au mieux aux besoins.
Jean-Marc Ramadier, responsable commercial France de ce fabricant, explique : « La polyvalence de notre machine a été un argument de taille pour Blanchet, qui souhaitait augmenter sa capacité de production tout en s’orientant vers des usinages spécifiques ». Il pointe quelques atouts de la machine : « L’autonomie du banc est importante ; il peut être chargé d’au moins vingt profilés et travailler plusieurs heures sans l’intervention d’un opérateur. La machine combine également deux usinages simultanés, sans que tous les moteurs ne tournent en permanence ; ce qui fait qu’elle consomme peu d’énergie par rapport à d’autres. »
Depuis sa mise en fonction, le banc de débit-usinage permet de gagner à la fois en productivité et en qualité, en éliminant des sources d’erreur liées aux reprises. Et du point de vue des opérateurs, il apporte un gain de sécurité et de qualité de vie au travail, en limitant la manutention. Détaché du bureau d’études menuiserie, Arnaud Bourdain a participé au projet d’implantation du nouveau banc de débit usinage Soenen. Également courroie de transmission entre le bureau d’études et la production, il réalise la programmation du centre d’usinage. « Nous avons travaillé en amont avec les équipes Soenen sur le paramétrage et la bibliothèque du logiciel multi gammes. Ce travail permet d’optimiser le lancement en production. » Une trentaine de machines de ce modèle fonctionnent en France, pour usiner des profilés en aluminium et en PVC. La rapidité de la prise en main de l’outil a été possible grâce à une phase de réglage réalisée en amont.



